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avril - sept 44

Insurrections populaires. Engagement des jeunes Juifs

Le 19 août 1944, l’UJRE  appelle au combat pour la libération du territoire. L’UJJ est particulièrement active.

Dans les dernières batailles, la participation des combattants de la section juive de la M.O.I. aux soulèvements est notable.

C’est la déroute pour les troupes hitlériennes. À Lyon, 1000 Juifs, femmes et hommes participent à l’insurrection populaire de Villeurbanne. Ailleurs, des combats ont lieu à Marseille, à Toulouse, à Grenoble mais aussi à Nice, à Limoges, à Agen, à Pau, à Tarbes, à Roanne, à Clermont-Ferrand, à Blois… Des actions, menées dès décembre 1943 contre l’UGIF vont permettre de récupérer dans ses locaux, à Paris, Marseille et Lyon, les listes de recensement des Juifs établies à la demande de Vichy et de l’occupant pour faciliter les déportations.

À Paris, le colonel Henri Rol-Tanguy, résistant communiste, prépare et dirige l’insurrection entouré de son état-major. Pendant la « semaine glorieuse », du 19 au 24 août 1944, les résistants FTP-M.O.I. se battent sur les barricades, attaquent les détachements allemands et participent à la conquête et à la défense des positions stratégiques de la capitale. Le 23 août, l’UJRE lance un nouvel appel aux « Juifs parisiens » pour continuer la lutte.

L’engagement des résistants est déterminant dans la libération de Paris.

Le 25 août 1944, les républicains espagnols de la 9e compagnie sont en tête de la 2ème division blindée (2e DB), commandée par le général Leclerc, qui entre triomphalement dans la ville.

Le 28 octobre 1944, le, Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), décide, avec l’accord du Parti communiste, de dissoudre les Milices patriotiques. Le GPRF met en place un ordre légal qui minore le rôle de la Résistance intérieure : l’armée régulière remplace l’armée insurrectionnelle.

Malgré la libération de Paris, la guerre se poursuit. Les résistants de la M.O.I., toutes nationalités confondues, décident de former un bataillon FFI intégré à l’armée régulière française.

Le 20 septembre 1944, Boris Holban prend le commandement du bataillon 51/22, composé de participants aux combats de la Libération, notamment de résistants FTP-M.O.I. Au sein de ce bataillon, l’UJJ, organisation désormais légale, invite les jeunes Juifs à former une compagnie, la compagnie Rayman. 160 jeunes répondent à l’appel et le nombre aurait pu être doublé si les jeunes filles avaient été autorisées à intégrer cette unité de combat.

La compagnie Rayman est censée se lancer à la poursuite des troupes occupantes en déroute mais elle est arrêtée dans son élan. Les autorités militaires se méfient des recrues issues de la Résistance et des regroupements par nationalités. Après avoir erré de caserne en caserne, le bataillon est finalement dissous et les combattants dispersés dans d’autres unités de l’armée régulière. Pour la plupart, ils seront maintenus dans les casernes et empêchés de combattre.

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Affiches

Affiche exposant l’appel à l’insurrection du Colonel Rol-Tanguy, commandant pour la région parisienne des FFI et membre du PCF (17 août 1944).

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Affiches

Affiche FFI-FTPF présentant l’ordre de Mobilisation générale décrété par le GPRF (août 1944). Les résistants de l’Intérieur sont désormais considérés comme des combattants de l’armée française.

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Photos

Barricade place de Châteaudun (Paris, 9ème arr.), devant le siège du PCF en août 1944.

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Photos

Henri Rol-Tanguy et debout derrière lui, l’état-major des FFI de la Libération de Paris, dans les Catacombes sous la Place Denfert-Rochereau (14ème arr.), août 1944.

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Photos

À quelques heures de la capitulation, des résistants (dont Robert Endewelt portant un brassard FFI) sur le char Leclerc « Buttes-Chaumont », place de la République à Paris.

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Journaux

Journal Front National du 26 août 1944.

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Photos

De Gaulle et Bidault (Président du CNR) descendent les Champs-Élysées, le 26 août. 1944

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Documents

Les Milices patriotiques juives de Paris annoncent la formation d’une compagnie FTP « Rajman » (Rayman). 29 août 1944.

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Photos

Des femmes FTP-M.O.I. défilent à Marseille le 29 août 1944

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Photos

Arrestation à Lyon de membres de la milice de Vichy, le 3 septembre 1944.

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Documents

Bilan après l’insurrection, des effectifs des résistants juifs communistes : morts au combat, fusillés, déportés.

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Documents

Appel de la section juive de la M.O.I. à rejoindre la « compagnie Rayman » pour continuer le combat.

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Documents

Lettre du 30 sept. 1944 évoquant le prochain départ pour le front de la Compagnie Rayman dans laquelle est incorporé Victor Zigelman.

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Documents

Arrêté n°11 du 3 sept. 1944 (jour de la Libération de Lyon) du Commissaire régional de la République pour la région lyonnaise abrogeant toutes les mesures de discrimination raciale.

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Notes

Insurrection de Villeurbanne

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Biographies

Henri Rol-Tanguy

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Biographies

Général Leclerc

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Notes

Compagnie Rayman

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Tracts

Tract de l’UJJ appelant la jeunesse juive, au lendemain du débarquement de Normandie, à rejoindre les Milices patriotiques.

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Tracts

Tract : l’UJRE appelle les Juifs parisiens à l’insurrection (19 août 1944).

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Photos

Scène de la libération de Toulouse : une barricade rue du Faubourg-Bonnefoy. (20 août 1944).

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Photos

Maquisards devant la préfecture lors de la Libération de Grenoble en août 1944.

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Photos

Libération de Paris : barricade à l’angle des boulevards Saint-Germain et Saint-Michel, le 23 août 1944 ; photo de Robert Doisneau.

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Photos

Scène de la Libération de Paris : l’arrivée de De Gaulle à l’Hôtel de Ville (26 août 1944).

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Photos

Place de l’Opéra, à Paris : officiers allemands de la Kommandantur der Gross-Paris, prisonniers (25 août 1944).

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Tracts

Tract de l’UJRE à destination de la population juive de Limoges et appelant à la poursuite de l’action. La ville a été libérée, le 21 août 1944, par les maquisards FTPF, dirigés par le colonel Georges Guingouin.

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Photos

Tirailleurs nord-africains défilant lors de la Libération de Lyon, le 3 septembre 1944.