WOMEN'S INTERNATIONAL ZIONIST ORGANISATION (WIZO)
Dans les années suivantes, de nombreuses branches de la WIZO sont créées à travers le monde. En France, Juliette Stern devient responsable de la section française.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la WIZO, dont Juliette Stern est la représentante française, est rattachée à l’Union générale des israélites de France (UGIF), organisme contrôlé par les Allemands.
Des enfants juifs, promis à une mort certaine, sont répartis dans plusieurs centres de l’UGIF à Paris. Juliette Stern commence à les exfiltrer et les fait cacher dans des familles non juives ou dans des Institutions antinazies. Elle finance clandestinement l’opération grâce aux fonds de l’UGIF.
Juliette Stern échappe à la Gestapo, rapidement alertée, mais nombre de ses collègues de la WIZO sont déportées.
La Wizo aura réussi, néanmoins, avec l’aide de nombreuses Institutions laïques et religieuses, d’élus municipaux, du Secours national, de la Croix rouge… à sauver plus de 1000 enfants juifs. Elle a opéré dans le plus grand secret grâce au service 42B, plus connu sous le nom de code SF, un service clandestin au sein de l’UGIF.
Le siège de la Wizo est installé en Israël. Son objectif affiché est la promotion d’une « société civile de solidarité et d’éducation autour de valeurs égalitaires et humanistes ».
Référence
Lazare Lucien, 2001, La Résistance juive : un combat pour la survie, Paris, éd. du Nardi.