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Salle 9 - Sauvetage des enfants juifs

juil 42 - Fev 43

9. Sauvetage des enfants juifs


Les principaux ecclésiastiques engagés contre les persécutions de Juifs et dans le sauvetage des enfants.

Lettre du 3 août 1942 de Jean Leguay, délégué du secrétaire général de la police de Vichy René Bousquet, sur la séparation des parents et de leurs enfants dans les convois de déportation.

Rapport du 14/08/1942, du SS-Obersturmführer H. Röthke à A. Eichmann, relatif à la déportation de 1.000 Juifs à Auschwitz, précisant que ce convoi comprend pour la 1ère fois des enfants.

Lettre du pasteur Marc Boegner à Pétain s’élevant contre les rafles et la déportation des Juifs étrangers. Nîmes, le 20 août 1942.

Télégramme de René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy aux préfets, exigeant de libérer totalement leur région de tous les Juifs étrangers (22 août 1942).

Tract du MNCR appelant les Français à s’opposer aux persécutions contre les enfants juifs.

Tract des mouvements de Résistance à propos des enfants de Vénissieux. Tous les enfants juifs ont été exfiltrés du camp durant la nuit du 28 au 29 août 1942.

« Hommage de la Nation aux Justes de France », plaque apposée dans la crypte du Panthéon, le 18 janvier 2007.

Mouvement National Contre le Racisme (MNCR)

Témoignage chrétien

Paul Vergara

L’évêque de Nice, Mgr Rémond et Moussa Abadi (« Monsieur Marcel ») dissimulant entre les livres religieux les fiches d’enfants juifs cachés dans des couvents ou des familles. Nice 1943.

Enfants juifs cachés dans le home d’enfants La Maison des Roches, dirigé par le pasteur André Trocmé (dernier rang, au centre). Le Chambon-sur-Lignon, entre 1941 et 1943.

Le pasteur André Trocmé (à gauche) a protégé un très grand nombre de Juifs contre le nazisme, notamment avec l’aide des habitants du Chambon-sur-Lignon.

Le village du Chambon-sur-Lignon dont la communauté protestante s’est illustrée pendant la l’occupation en cachant 2500 Juifs. Le village entier a été désigné « Juste parmi les nations » en 1990.

Extrait d’un tract du MNCR appelant les chrétiens « à prendre l’initiative d’une formidable campagne qui mette en branle l’opinion publique » (1 mars 1943).

La Maison des enfants de Moissac, créée par les Éclaireurs israélites de France, accueille près de 500 enfants juifs, grâce à la complicité active de la population.

Le château de Chabannes, géré par l’OSE, héberge en 1942 plus de cent enfants juifs. En déc.1943, le château est fermé et les enfants confiés au réseau Garel.

Carte des bureaux de l’UGIF en 1942.

L’UGIF constitue un fichier des enfants juifs recueillis après l’arrestation de leurs parents (septembre 1942).

Centre de l’UGIF à Louveciennes : le 22 juillet 1944, enfants et monitrices sont arrêtés ; 6 enfants seront déportés vers Bergen-Belsen et survivront, 34 autres vers Auschwitz dont 33 assassinés dès leur arrivée.

Après les rafles de l’été 1942, l’UGIF ouvre des centres pour enfants en banlieue et à Paris (dont le foyer de la rue Lamarck). Ces maisons sont sous le contrôle du CGQJ et de la Gestapo.

Les 10 et 11 fév. 1943, Paul Vergara et Madeleine Guillemot, membres de La Clairière, œuvre protestante à Paris, cachent 63 enfants juifs exfiltrés du centre UGIF de la rue Lamarck, avec l’aide de Suzanne Spaak et Sophie Schwartz.

Larissa Wuzek-Gruszow, d’abord placée à l’UGIF, est ensuite cachée par Sophie Schwartz, de la section juive de la M.O.I., à La Clairière puis dans une famille à la campagne.