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Salle 9 - Sauvetage des enfants juifs

juil 42 - Fev 43

9. Sauvetage des enfants juifs


Fraternité « organe de liaison des forces françaises contre la barbarie raciste », publication clandestine, en zone sud. N°1 de février 1942.

Jeunes Juifs, extraits d’un camp d’internement, réfugiés à la « Maison des Pupilles de la Nation » de l’OSE à Aspet. Une partie des enfants est en route pour la Suisse, été 1942.

Le n°61 (25 juin 1942) de L’Université libre, journal clandestin publié par les communistes G. Politzer, J. Decour et J. Solomon, appelle à la lutte pour la Libération.

Le personnel du dispensaire du Comité Amelot aide les Juifs traqués en leur fournissant faux papiers et fausses cartes d’alimentation. Il assure la prise en charge d’enfants placés dans des familles nourricières.

Importante manifestation le 14 juillet 1942 à Lyon, pour protester contre le régime de Vichy et l’occupation allemande.

Le numéro du 20 octobre 1942 de J’accuse informe de la réalité des camps d’extermination et appelle à « la mobilisation contre les déportations forcées ».

« L’antisémitisme est incompatible avec le Christianisme », Cahiers du Témoignage Chrétien, page 2 (avril-mai 1942).

Le Commissaire spécial de police de Périgueux enquête sur l’audience de la lettre pastorale de Mgr Saliège (19 septembre 1942).

Le mouvement de Résistance Libération reproduit la lettre pastorale de Mgr Saliège, archevêque de Toulouse, dénonçant les persécutions antisémites (19 septembre 1942).

Le 26 août 1942, Vichy lance des rafles à Montauban. Mgr Théas publie alors une lettre « sur le respect de la personne humaine » lue lors de la messe du 30 août 1942.

Le camp de Vénissieux utilisé pour l’internement des Juifs apatrides après la grande rafle du 26 août 1942 à Lyon.

Le 26 août 1942 à Lyon, 1016 Juifs considérés comme apatrides sont arrêtés puis internés dans le camp de Vénissieux (photo du 27 août).

Camp de Vénissieux : dans son carnet, en date du 29 août 1942 , Jean Stern indique que les enfants sont séparés des parents et pris en charge par l’OSE.

Comité Amelot

Charles Lederman

Camp de Vénissieux

Premier numéro (avril 1942) de J’accuse, journal clandestin « de lutte contre le racisme », dénonçant la barbarie nazie, les arrestations et assassinats de Juifs.

Tract du Front national à Nice appelant à la lutte contre les persécutions antisémites, septembre 1942.

L’OSE obtient de la préfecture la sortie du camp de Rivesaltes des enfants juifs de moins de 13 ans. Plus de 500, échappent à la déportation vers les camps de la mort (1942).

Numéro du 10 octobre 1942 de J’accuse, « organe de liaison des forces françaises contre la barbarie raciste », publié en zone Nord par le Mouvement national contre le racisme (MNCR).

Un groupe d’ Éclaireurs israélites s’occupant d’enfants juifs réfugiés.

Papillons annonçant la manifestation patriotique du 11 novembre 1942 à l’Arc de Triomphe.

Unzer Wort dénonce l’extermination et appelle à prendre les armes : « 11000 déportés juifs hommes, femmes et enfants ont été asphyxiés par du gaz, que les bandits nazis ont testé sur eux ».

Texte original manuscrit de la lettre pastorale de Mgr Saliège, archevêque de Toulouse, dénonçant les persécutions antisémites (23 août 1942) et sa transcription.