Adolf Hitler
Adolf Hitler naît en Autriche, à Braunau am Inn, le 20 avril 1889. Il achève ses études à 16 ans et entreprend sans succès une carrière d’artiste peintre. À Vienne, il s’imprègne des théories politiques liées au pangermanisme antisémite. À la fin de la Première Guerre mondiale, il vit l’armistice comme une trahison nationale. Au début de 1919, Hitler est recruté au sein de l’armée comme propagandiste anti bolchévique. En 1920, il prend la direction du Parti ouvrier allemand national-socialiste. Ses thèmes : ultranationalisme, antisémitisme, antiparlementarisme, anticommunisme, dénonciation du « diktat » du Traité de Versailles (traité de paix entre l’Allemagne et les alliés). Hitler porte à son paroxysme l’exaltation des foules qu’il fanatise. Il tente un coup d’État le 8 novembre 1923 mais échoue. En prison, il rédige Mein Kampf (Mon combat) qui paraît en 1925. À la faveur d’une situation économique et sociale difficile, Hitler, qui se consacre à la glorification du nazisme, est nommé chancelier par le Président Hindenburg, le 30 janvier 1933. Dans la nuit du 30 juin 1934, dite « la Nuit des longs couteaux », il ordonne à l’armée d’exécuter nombre d’opposants politiques. À la mort d’Hindenburg, le 2 août 1934, Hitler lui succède à la présidence du Reich et s’octroie les postes de chancelier et de Führer (« le guide »). Il édicte des mesures raciales anti-juives radicales rassemblées dans les lois de Nuremberg, en 1935. Les Juifs, les opposants politiques et les démocrates sont envoyés dans des camps de concentration. Se fondant sur l’idée d’appartenance des Allemands à une supposée « race » supérieure, la « race aryenne », Hitler se lance dans une politique dictatoriale de conquêtes territoriales et annexe les pays germanophones limitrophes : l’Autriche, la Tchécoslovaquie. En 1940, les armées allemandes envahissent le Danemark et la Norvège puis les Pays-Bas, la Belgique et la France. Hitler devient le maître d’une grande partie de l’Europe. En 1941, il envahit l’URSS. À partir de 1942, il applique la « solution finale » qui doit aboutir à l’extermination des Tziganes et de tous les Juifs du continent européen. Près de 6 millions de Juifs sont assassinés. Le 30 avril 1945, les troupes de l’Armée rouge pénètrent dans Berlin. L’Europe est en ruines mais les alliés remportent la guerre. Hitler met fin à ses jours dans son bunker. Le nazisme, symbole du « mal absolu » est vaincu.
Référence :
Kersaudy François, 2013, Hitler, Édition Perrin.